AR Electronique est située à Besançon, berceau européen du temps fréquence. Cette PME de 38 salariés conçoit et réalise intégralement depuis plus de 25 ans, résonateurs à quartz, oscillateurs et filtres piezoélectriques.

« J’ai vécu une enfance compliquée qui m’a fait quitter l’école dès le milieu d’année de troisième. J’ai alors enchaîné les petits boulots dans l’horticulture et la vente de mes 15 ans et demi à mes 19 ans :  apprentissages, stages longs, formations découvertes, remise à niveau scolaire… Suite à une longue période de chômage, j’ai décidé de quitter Besançon pour aller tenter ma chance dans le Pays Basque comme plongeuse dans la restauration, puis j’ai fait une formation de serveuse, mais là encore l’expérience n’a pas été très concluante. Sans argent, à 20 ans, je suis rentrée en Franche-Comté où pendant cinq ans j’ai enfin réussi à stabiliser ma situation en devenant aide à domicile pour les personnes âgées. Malheureusement je ne m’y épanouissais pas ; grâce à un bilan de compétences, j’ai découvert que l’horlogerie était faite pour moi qui suis très minutieuse. Que le monde de l’industrie puisse me convenir était une réelle surprise. Je suis allée sur un salon dédié à Besançon et une agence intérim spécialisée m’a parlé des besoins d’AR Electronique. Mon profil correspondait : j’étais ravie. De stagiaire, j’ai signé mon CDI il y a un an comme ouvrière-cableuse. Mon travail consiste à poser des composants sur des circuits électroniques et à assembler des produits. C’est génial parce qu’au bout de quinze ans de vie professionnelle chaotique, je suis enfin contente de me lever le matin ! Pour convaincre quelqu’un qui hésiterait à se lancer dans l’industrie, je lui dirais que ce sont des métiers d’avenir qui sont en constante évolution. Il y aura toujours du travail. Ce qui m’étonne le plus dans mon entreprise, c’est le café offert à 10h… et j’aime pouvoir être autonome dans mon travail. La convivialité est importante pour bien travailler ensemble et dans cette industrie, c’est le cas ! »