Oui! L'industrie
me réussit
Pourquoi pas vous?

« Un rêve devenu réalité ! »

Carène , 39 ans opérateur polyvalent monteur-moule chez Plastigray à Gray

Plastigray, basée comme son nom l’indique à Gray, compte 150 personnes en France et 167 personnes en Tunisie. Cet acteur européen de la conception et de la fabrication de produits en matières plastiques est reconnu dans les secteurs de l’automobile, de la santé, de l’électronique, de la manutention, du matériel agricole, de l’habitat et de l’environnement.

« Petite, je demandais toujours à mes parents comment étaient fabriquées les bouteilles en plastique : cela peut paraître original mais je m’en souviens comme si c’était hier, cela m’intriguait vraiment… J’ai aussi eu la chance de visiter une usine qui fabriquait des tables et des chaises de jardin en plastique et là encore, je trouvais cela magique. J’ai donc fait tout naturellement mes études dans le domaine de la plasturgie : un BEP et un CAP puis un bac pro à Langres. Malheureusement je n’ai jamais pu trouver de poste de monteur-moule comme je le rêvais. A l’époque je me suis même demandée si le fait d’être une femme ne repoussait pas de potentiels employeurs : ils disaient toujours « on garde votre C.V. », mais cela n’allait pas plus loin ! J’ai baissé un peu les bras et je suis devenue agent de fabrication dans différents domaines : le textile, la mécanique, l’agroalimentaire, tout autour du secteur de Fontaine-Française où je réside. Et puis l’été dernier, je suis tombée par hasard sur une annonce du Pôle emploi qui cherchait des monteurs-moules chez Plastigray… et là, surprise ils m’ont répondu le surlendemain et donné ma chance : quelle joie ! Aujourd’hui je me sens plus épanouie que jamais. Je fabrique toute seule sur une grosse machine des pièces en plastique, je trouve cela hyper intéressant. J’aime comprendre tout ce qui se cache derrière les procédés. Je m’entends aussi très bien avec mon chef et mes collègues : je n’aurais pas pu rêver mieux : une belle victoire ! Comme quoi il n’est jamais trop tard pour y croire… »