AR Electronique est située à Besançon, berceau européen du temps fréquence. Cette PME de 38 salariés conçoit et réalise intégralement depuis plus de 25 ans, résonateurs à quartz, oscillateurs et filtres piezoélectriques.
« Avec mon bac sciences et technologies industrielles (STI), spécialité génie électrique que j’ai passé à Morteau, je visais des études d’ingénieur dans l’électronique car j’aimais la conception et le développement, mais la classe de prépa – (l’UTBM de Belfort) – m’a déçu parce les cours n’étaient pas assez pratiques à mon goût. J’ai donc poursuivi par un DUT génie électrique industrielle GEII à l’IUT de Belfort-Montbéliard puis une licence, et enfin un master mécatronique microsystèmes. C’est grâce à un stage de six mois au printemps 2013 que je suis rentré chez AR Electronique comme développeur en électronique et conception : c’était très enrichissant au point de vue technique parce que cela m’a permis de mettre en pratique de nombreuses choses que j’avais vues pendant mes études. Après quelques mois d’intérim, j’ai accepté un poste en CDI car malgré les propositions que j’avais ailleurs, j’ai préféré rester vivre à Besançon pour la qualité de vie. Je suis depuis 2013 ingénieur en études et développement électronique en charge notamment du numérique.
Le choix du monde de l’industrie s’est vraiment fait dans la continuité grâce à mes études orientées dans ce domaine dès la 4e-3e : je dirais donc aux jeunes, si vous avez un profil plutôt scientifique et technique, allez-y, vous vous y épanouirez forcément ! L’industrie, ce n’est pas que la métallurgie et les mains pleines de cambouis… Ce que j’aime dans mon entreprise, c’est qu’elle est vraiment à taille humaine : je m’attendais à rentrer dans un monde bureaucratique et très formalisé et pas du tout, c’est assez souple. »