Valinox Nucléaire (400 salariés), filiale du groupe Vallourec, est le leader mondial de la production de tubes sans soudure de générateurs de vapeur pour les centrales nucléaires.

« Je me suis toujours dit, le jour où je commence à m’ennuyer dans la coiffure, je ferai autre chose ! Pendant douze ans je gérais mon propre salon à Venarey-lès-Laumes, ça marchait fort, mais à la quarantaine j’ai senti que le moment était venu de changer.  J’ai alors eu envie de connaître ce qui se cachait derrière le grand V bleu de Vallourec. Mon grand-père y a fait toute sa carrière : originaire de Montbard, cette usine fait partie intégrante du paysage : je me disais, il y a 500 personnes qui y travaillent, donc ce sont 500 métiers différents, il y en aura forcément un pour me plaire ! Déterminée, je me suis rendue dans une agence d’intérim qui m’a fait rentrer chez Valinox, non sans être très surpris par ma démarche au départ. J’ai commencé en 2012 à vérifier la qualité des tubes. Tout de suite je me suis sentie très à l’aise. Après 15 mois d’intérim, j’ai été embauchée en CDI. On a une mauvaise image des usines, on les imagine sales par exemple. Chez nous, pas du tout : mes gants restent blancs toute la journée ! Pour me faire progresser, j’ai passé plusieurs qualifications enseignées par l’entreprise et un CQPM (certificat de qualification paritaire de la métallurgie) pour valider mes acquis l’an passé. On peut donc dire que l’industrie est un formidable levier car sans le moindre diplôme, j’ai pu évoluer en interne. Aujourd’hui je suis technicienne qualité, un métier qui demande d’être attentive, minutieuse et rigoureuse et qui m’épanouit. Quand j’étais gérante de mon salon de coiffure, j’étais seule à bord, tout pesait sur mes épaules, aujourd’hui je partage les responsabilités ; si j’ai besoin d’aide, il y aura toujours quelqu’un pour répondre à ma problématique : voilà la richesse des grandes entreprises de l’industrie. Cerise sur le gâteau, je suis en train de préparer un TOEIC d’anglais (NDLR : certification la plus connue au monde) : j’étudie moitié à la maison, moitié en entreprises. Un vrai plus ! »